Jeunes

Le Contrat d’Engagement Jeune (CEJ) est un dispositif mis en place par l’État français pour accompagner les jeunes de 16 à 25 ans (jusqu’à 29 ans en cas de handicap reconnu) qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni étudiants, et qui rencontrent des difficultés d’accès à un emploi durable.

Ce contrat propose un accompagnement intensif et personnalisé pouvant durer jusqu’à 12 mois, voire 18 mois pour les jeunes les plus éloignés de l’emploi. Il est piloté par France Travail et les Missions Locales, et repose sur un engagement mutuel entre le jeune et son conseiller référent.

Le parcours inclut 15 à 20 heures d’activités hebdomadaires, telles que des ateliers collectifs, des immersions en entreprise, des formations, du mentorat, ou encore du service civique. Le jeune bénéficie d’un suivi régulier, avec des entretiens hebdomadaires et des bilans mensuels. Une allocation mensuelle pouvant aller jusqu’à 561,68 € est versée sous conditions de ressources et d’assiduité.

Le CEJ vise à aider les jeunes à définir un projet professionnel, développer leurs compétences, reprendre confiance en eux, et accéder à un emploi durable.

Le PACEA (Parcours Contractualisé d’Accompagnement vers l’Emploi et l’Autonomie) est un dispositif d’insertion professionnelle destiné aux jeunes de 16 à 25 ans révolus en difficulté, suivi par les missions locales.

Il vise à les accompagner vers l’emploi et l’autonomie à travers un parcours personnalisé, modulable selon leurs besoins. L’entrée dans le PACEA débute par un diagnostic global réalisé par un conseiller, qui débouche sur la signature d’un contrat d’engagements réciproques entre le jeune et la mission locale, incluant un plan d’action.

Le parcours se compose de phases successives d’accompagnement, sur une durée maximale de 24 mois, incluant des formations, des mises en situation professionnelle, des démarches d’accès aux droits, ou encore des actions sociales et professionnelles. Le dispositif peut mobiliser l’ensemble des services de la mission locale ainsi que des partenaires externes (France Travail, E2C, Epide, etc.). Le PACEA peut prendre fin lorsque l’insertion est jugée réussie, à la demande du jeune ou à ses 26 ans.

Il peut aussi ouvrir droit à une allocation mensuelle (jusqu’à 552,29 €, plafonnée à six fois ce montant sur 12 mois), attribuée selon les ressources et les besoins du jeune.

La PMSMP est un dispositif permettant à toute personne, qu’elle soit en activité ou non, de découvrir un métier ou un secteur d’activité, confirmer un projet professionnel ou initier une démarche de recrutement.

Le Conseil en évolution professionnelle (CEP) est un dispositif public gratuit, confidentiel et personnalisé, destiné à accompagner toute personne engagée dans la vie active dans la construction ou l’évolution de son parcours professionnel.

Accessible à tous — salariés du privé ou du public, demandeurs d’emploi, indépendants, jeunes sans qualification, retraités ou étudiants en recherche d’emploi — le CEP permet de faire le point sur sa situation professionnelle, d’exprimer ses besoins, d’élaborer une stratégie d’évolution, et de vérifier la faisabilité d’un projet (reconversion, création d’entreprise, reprise d’activité, etc.).

Le dispositif se déploie en plusieurs niveaux d’accompagnement : un premier accueil individualisé, un conseil personnalisé pour clarifier les objectifs et identifier les compétences à mobiliser ou à acquérir, et enfin un accompagnement dans la mise en œuvre du projet avec un référent de parcours.

Le CEP peut être mobilisé à tout moment, y compris en dehors du temps de travail, sans l’accord préalable de l’employeur. Il est porté par différents opérateurs selon les profils : France Travail, APEC, Cap emploi, missions locales, etc..

Ce dispositif vise à renforcer l’autonomie des individus dans leurs choix professionnels, à favoriser leur insertion ou leur mobilité, et à soutenir le développement des compétences tout au long de la vie active.

Le Parcours d’Acquisition de Compétences en Entreprise (PACE) est un stage immersif de 4 à 6 mois destiné à favoriser l’insertion professionnelle.

Il permet aux participants de découvrir un métier, d’apprendre des gestes professionnels et d’acquérir des compétences techniques dans des secteurs qui recrutent. Ce dispositif s’adresse aux jeunes de 18 à 29 ans en insertion, aux demandeurs d’emploi et aux bénéficiaires du RSA.

Les structures accueillantes peuvent être des entreprises du Grand Est, quel que soit leur secteur, ainsi que des associations ou établissements publics employant des professionnels du secteur médico-social. Les stagiaires bénéficient d’une rémunération mensuelle versée par la Région Grand Est, ainsi que d’aides au transport et à l’hébergement.

Les entreprises accueillantes reçoivent quant à elles une aide au tutorat en fonction du niveau du stagiaire.

L’AOA est dispositif spécifique aux Missions Locales. Cet accompagnement, individuel ou collectif, dure 4 à 5 mois et inclut des immersions en entreprise, des recherches de formation et un travail sur les compétences et les motivations.

Grâce à ses liens avec les entreprises et les organismes de formation, la Mission Locale facilite les rencontres, les visites et le suivi des jeunes pour les aider à trouver leur voie.

Le RSA (Revenu de Solidarité Active) est une aide financière destinée aux personnes ayant peu ou pas de ressources. Les jeunes de 18 à 25 ans peuvent en bénéficier s’ils ont travaillé au moins deux ans à temps plein sur les trois dernières années. Les jeunes parents (enceinte ou avec enfant à charge) peuvent y accéder sans condition d’activité ni d’âge.

Pour être éligible, il faut résider en France de manière stable, être français ou étranger avec un titre de séjour valide depuis 5 ans, et ne pas dépasser les plafonds de ressources. Le montant varie selon la situation familiale et les revenus, avec un maximum de 646,52 € pour une personne seule sans enfant.

Depuis janvier 2025, toute attribution du RSA entraîne une inscription automatique à France Travail, avec un accompagnement personnalisé pour favoriser l’insertion professionnelle. Les bénéficiaires ont aussi droit à la Complémentaire Santé Solidaire (C2S) gratuite et peuvent, sous conditions, cumuler le RSA avec la Prime d’activité.